mercredi 1 août 2012

Comme au secondaire



Étant toutoune depuis la nuit des temps, je me suis évidemment fait écoeurée à l'école. Que ce soit au primaire comme au secondaire, les p'tits surnoms plates, je les ai pas mal tous entendus. Sur le coup ça nous fait de la peine, ensuite, ça mine notre moral, ça joue sur notre estime personnelle puis un jour, on s'en remet. En tout cas, moi, je m'en suis remise. Il y a par contre des gestes que l'on oublie pas, des mili-secondes où l'on ressent un déjà-vu désagréable.

Ça m'est arrivé cette semaine. J'ai obtenu un nouveau remplacement pour tout le mois d'août dans un département où je n'étais jamais venue. J'ai reçu la formation vl'à quelques semaines et tout avait super bien été. Depuis lundi, je suis toute seule à mon poste.

Y'a un gars. Tsé, un grand gars, pas si pire cute mais qui dégage une énorme confiance en lui, presque de la suffisance. Pas presque, c'est pas mal ça finalement. J'vous met dans la situation.

Nous sommes 7-8 personnes assis autour d'une table dans la salle de pause. On jase, on discute, puis le dit gars shoot quelque chose dont je ne me souviens plus, le sujet n'étant pas vraiment important. Par souci de me faire intégrer, je réponds aussi quelque chose, bien gentiment, mais qui n'est pas nécessairement en accord avec ce que le gars dit. Eh bien il à continué à parler, comme si j'avais rien dit, sans même me jeter un regard… les autes me regardant comme si je devais faire quelque chose.

Tsé, le gars qui ignore la grosse… Ouache. Le temps d'une seconde j'me suis vraiment mal sentie. Hier je me suis contentée de sourire à leurs jokes et commentaires. Aujourd'hui par contre, je me mêle à la masse. Pas question que je me laisse intimider par un moron ;-)

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