C'est finalement réellement arrivé. Un peu à l'image de ma grossesse, j'ai encore peine à croire que je suis désormais une maman. Je suis comblée de bonheur comme ça faisait très longtemps que je ne l'avais pas ressenti.
Tout à finalement commencé jeudi le 20 octobre quand j'ai eu mon deuxième stripping au bureau de mon médecin. Je suis sortie du bureau toute tremblotante, chose qui ne m'était pas arrivé lors de mon premier stripping. J'avais vraiment bon espoir que ça fonctionne! En soirée, j'ai perdu beaucoup de bouchon muqueux puis sont finalement apparues les fameuses contractions. Elles faisaient mal, mais beaucoup moins que tout ce que je pouvais imaginer!
Durant la journée du vendredi, j'ai eu aussi des contractions mais c'est en soirée qu'elles ont commencées à vraiment se rapprocher. Durant la nuit, n'en pouvant plus, nous sommes donc allés à l'hôpital. Après m'avoir examiné, les médecins en sont venus à la conclusion que j'étais en faux travail et m'ont retournés à la maison vers 23h.
Samedi après-midi, les contractions étaient aux deux minutes. Chéri et moi calculions les contractions et Chéri commençait à avoir un peu peur que j'accouche directement dans le salon... Nous avons donc décidé de retourner à l'hôpital.
J'ai été sous monitoring pendant une heure. Durant cette heure je suis passée de 3 cm à 3+. Nous sommes donc transférés en salle d'accouchement. Comme j'avais mal, une infirmière m'a administré de la morphine. Malheureusement, après plusieurs heures à marcher dans ma chambre, à faire du ballon et à dire à Chéri que je n'en pouvais plus, mon travail n'avançait pas vraiment. La médecin m'a donc offert de soit retourner à la maison, ou bien de retourner en salle d'observation pour la nuit. J'ai refusé de retourner à la maison, le voyage en auto étant trop douloureux. Une heure après avoir été transférée en salle d'observation je sentais bien que les contractions se rapprochaient et devenaient vraiment douloureuses. J'ai appellé l'infirmière. Elle m'a donné une deuxième dose de morphine et m'a examiné. En une heure, je suis passée de 3+ à 7 cm!! Je pouvais bien avoir mal!
J'ai donc été retransférée en salle d'accouchement pour faire percer la poche des eaux. Quelques minutes après mon arrivée j'ai demandé la péridurale. On m'a aussitôt informé que l'anesthésiste ne pourrait pas se présenter avant au moins 45 minutes. J'avais tellement mal que j'ai même demandé une césarienne hahaha!
Quand la médecin à percé la poche des eaux, nous avons découvert que le liquide amniotique était rempli de méconium. Les risques étant que Jesse en ait respiré beaucoup et qu'il ne puisse pas respirer seul à la naissance, on à donc téléphoné à un médecin spécialiste des voies respiratoires (le nom m'échappe) pour qu'il vienne en stand-by dans la salle d'accouchement. Je dirais qu'à partir de ce moment-là, probablement dû à la morphine, j'ai réellement perdu la notion du temps et du réel.
Une heure après la percée de la poche des eaux j'étais complètement dilatée. Les contractions revenaient aux 30 secondes, c'était épouvantable comment j'avais envie de pousser! On m'a placé les pieds dans les étriers et j'ai commencé à pousser. Entre chaque contractions je dormais. Le mal me réveillait et je poussais, toute abasourdie de voir que j'étais en salle d'accouchement. Je poussais tellement que Chéri m'a dit par après que je devenais bleue. Je voulais tout simplement qu'il sorte au plus vite.
Une heure et vingt minutes plus tard, à 2h12 du matin le 23 octobre, Jesse venait au monde. Chéri à surmonté sa peur et à coupé le cordon. Je ne sais pas comment il à fait mais Jesse tenait la pince de métal qui tient le cordon tellement fort que l'infirmière à dû lui ouvrir la main de force pour qu'il la lâche.
Jesse ne respirait pas. Il à dû être aspiré puisqu'il avait avalé beaucoup de méconium. Je l'ai eu sur mon ventre que quelques secondes, le temps que Chéri coupe son cordon. Ils l'ont ensuite amené en néonatalogie. Chéri est allé avec lui. Le temps aurait pu me paraître interminable mais étonnament, probablement encore à cause de la morphine, je n'étais pas du tout inquiète. Je savais que tout irait bien. J'ai reçu des points de suture parce que j'ai déchiré au deuxième degré. J'ai aussi perdu beaucoup de sang. L'infirmière me pesait sur le ventre pour faire sortir tout cet excès de sang. Heureusement, c'est vite rentré dans l'ordre. J'ai ensuite été transférée en périnatalité, branchée sur un soluté pour faire contracter mon utérus. Chéri à dû rentrer à la maison parce que nous avions une chambre où il n'y avait pas de place pour le papa. De toute façon, il n'y avait rien que l'on pouvait faire de plus que d'attendre...
Il m'était alors impossible de dormir. Il était aux environ de 4h du matin. J'ai donc pris mon poteau de soluté et je suis allée à l'unité de néonat. Dans ma tête, je DEVAIS allaiter mon bébé immédiatement. L'infirmière n'était pas très contente de me voir arriver si vite, et debout en plus. J'ai par contre quand même pu prendre mon bébé mais il ne voulait pas têter. J'étais tellement désemparée! Je suis rentrée bredouille à ma chambre, en attendant qu'on m'amène mon bébé...
À 6h l'infirmière m'apportait mon petit paquet cadeau, tout frais lavé. Il était hors de danger. J'étais tellement heureuse! Chéri est revenu un peu plus tard en avant-midi et nous étions en extase totale devant ce petit bout d'homme que nous avions construit.
Nous l'aimons tellement!
3 commentaires:
Félicitations!!!
Il est superbe! :)
Toutes mes félicitations Cathy! Je suis vraiment contente pour vous!! :) Enfin, tu es maman!
Félicitations! J'ai découvert ton blog il n'y a pas longtemps et je suis tellement contente pour vous! Ton petit bonhomme est magnifique! Bravo :)
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