Le stage / Jour 10, cycle #3

Comme vous le savez, je suis présentement aux études. Je fait un petit AEC en administration et bureautique bilingue pour devenir une super adjointe administrative. C'est un cours de 1 an, que je vais terminer au mois de septembre. Il nous reste 6 semaines de cours, 2 semaines de vacances, encore 2 semaines de cours et finalement, 5 semaines de stage.

Le fameux stage. En p'tite vite que je suis (ou à cause de mon insécurité) j'ai trouvé mon stage au mois de février. J'me suis dépêchée. Ici, malheureusement, ça fonctionne encore par pushing et par nom de famille.

- "Ta mère vient de La Baie?" de demander un employeur potentiel
-"Oui, elle est née ici." que je répond.
-"C'est quoi son nom?" me demande t-il.
-"C't'une Martel"

Et là ça part.

-"Ben oui! c'est la fille de une pis de un tel? Tu y ressemble donc ben! Qu'est-ce qu'elle devient? Es-tu encore mariée à un tel? Chu allé à l'école avec ta mère! Comme ça tu te cherches une job? Tu peux commencer quand?"

Et voilà, j'ai une job. Ils ne regardent pratiquement pas ton CV. C'est pathétique.

Mais comme je me cherchais un stage et une job et que personne connaît ma mère dans mon domaine, ben j'me suis dit qu'il valait mieux que j'me dépêche avant que les filles de ma classe fassent aller leurs relations. C'est comme ça, par envois massifs de CV que j'me suis trouvé un stage, et une job avec un bon 3 mois d'avance sur les autres.

Je commence le 14 août, et j'ai vraiment hâte.

Comme quoi la peur du "rien devant soi", ça fait avancer!

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La phase du "on check l'ovulation mais on prend pas de chance on fait l'amour aux deux jours minimum" est officiellement commencée.

C'est bizarre, j'le sent pas s'mois-ci. J'ai comme l'impression que je commence à désespérer. Ou bien que j'entre dans une autre phase "je me fout de tout" qui finit inévitablement par une semaine de pleurs intensifs. Y fait trop beau pour pleurer.