Je sais pas c'est quoi le problème ces temps-ci. Enfin, j'm'en doute un peu, ça a surement rapport avec ma supposée dépression. Je suis incapable de me concentrer sur quoi que ce soit. Même pas sur la télé ou un bon livre.
Je suis juste bonne à errer sur Internet, sans but, d'un clic à l'autre, errant d'un site pas rapport à un blogue plate.
J'y ai par contre découvert que LE barman va finalement publier sa petite histoire une fois par semaine dans le journal de Montréal. Mais où s'en va-t-on? Plus besoin de faire d'études pour être journaliste?
Je me souviens de quelques amis au secondaire qui avaient la fibre journalistique. Ils étaient de tous les comités: le journal étudiant, l'album de finissant. Ils trimaient durs dans les cours de français, écrivaient toujours de plus longues dissertations que les autres. Ils regardaient dans leurs avenir et se voyaient déjà au Cégep... Ils voulaient voyager, et écrire pour un magazine ou un journal où ils pourraient devenir riches (bah, peut-être pas tant que ça) et connus.
Mais ils ont trimés dur pour rien. Ils n'avaient qu'à garder les milliers de dollars qu'ils ont investis dans leurs études dans un bon ordinateur, et écrire un blogue.
Je n'en veut pas du tout au Barman, et mes amis non plus, j'en suis sure. J'en veut plutôt à notre société qui privilégie les vedettes instantanées plutôt que ceux qui travaillent fort depuis longtemps.
Et détrompez vous, je suis la première à écouter Star Académie et toutes les autres télé-réalités.
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