lundi 27 octobre 2008

Fini les médocs!

Au début des classes, j'avais extrêmement de difficultés à me concentrer. J'étais pas capable d'écouter le prof plus que deux phrases d'affilées. Moi qui ai toujours été très bonne à l'école, j'avais peur que mes notes en souffrent.

J'ai décidé d'arrêter de prendre mes stabilisateurs d'humeurs et mes antidépresseurs. Pas parce que je me sentais mieux, mais parce que ça affectait mes facultés d'apprentissage. Je sais qu'il ne faut pas les arrêter sans l'avis du médecin, que je ne devrais pas les arrêter d'une claque mais je me garde la porte ouverte pour les reprendre au cas où ça irait moins bien. Je ne suis pas sur un high non plus. J'ai arrêté de les prendre en toute connaissance de cause.

Je suis maintenant mieux outillée pour faire face à cette maladie. Je sais quand je suis pour déprimer, quand je suis pour exagérer... Je crois qu'avec beaucoup d'efforts, de travail sur moi, d'actualisation de moi, je pourrais en venir à bout.

Depuis que j'ai arrêté de les prendre, ça fait un mois maintenant, je pête des scores à l'école. Je n'ai eu aucune note en bas de 90%... J'étudies pas du tout en plus! Je suis capable d'écouter le prof parler durant tout le cours. Je ne fait pas juste l'écouter, je pose des questions aussi, je m'intéresse à la matière. Mon moral va bien. Je pense même que Chéri ne s'était même pas rendu compte que je les avais arrêtés. (C'est en fin de semaine que je lui ai avoué...)

Je sens quelques fois des baisses de moral. Vendredi dernier, chez ma mère, j'étais épuisée mais comme c'était sa fête, je DEVAIS être là. Je me suis cachée dans les toilettes pour pleurer. Mais j'étais pas triste, juste fatiguée. Sauf que j'ai reconnu là un symptôme de ma maladie. Je suis partie tôt de la fête et je me suis reposée à la maison. La tristesse est partie comme elle est venue.

Je crois qu'il faut se parler des fois, mais il faut aussi s'écouter. En reconnaissant les symptômes et en sachant ce qui marche pour chacuns de soi pour les contrôler, je suis persuadée que je n'aurai plus besoin des médicaments. Bon... j'dit pas JAMAIS parce qu'on sait jamais ce qui peut arriver... mais j'espère.

Je ne suis pas à l'abri d'une "rechute", d'une autre visite chez le psychiatre d'urgence à l'hôpital, mais la journée où ça arrivera, c'est que j'aurai tout essayé pour que ça n'arrive pas...

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