Enfin un peu de bonheur

Ceux qui nous connaissent Chéri et moi savent que depuis la nuit des temps, dès que nous commençons à rétablir notre situation financière il nous arrive un pépin qui nous empêche d'être bien.

Mais aujourd'hui, la vie nous à enlever un énorme poids des épaules.

Vous vous souvenez que je suis en congé maladie? Et bien ce congé se termine le 1er septembre. Dès le 2 septembre, je me retrouvais sans rien dans les poches. Et ça me terrorisait. En plus que Chéri est sur le chômage because son travail saisonnier et qu'il n'a toujours pas reçu son premier chèque puisqu'il y a une période "de traitement" de 28 jours. Je vous jure, je paniquait. La solution aurait été de retourner au travail dès le 2 septembre mais comme je fait des crises de panique qui m'amène à l'urgence dès que j'entre dans mon bureau et bien ce n'est pas possible que j'y retourne.

Ce matin, je rencontrais mon psychiatre. J'avais deux choix: je demande à mon boss de me mettre dehors en mentionnant une raison assez valable pour que j'aie droit au chômage, ou mon psychiatre me donne un papier comme quoi il recommande que je n'y retourne plus. J'étais vraiment anxieuse de demander ça au psy puisqu'il est du genre très expéditif... Mais j'ai prit mon courage à deux mains (Merci à Kathie du centre Le Phare de m'avoir briefé..) et dès que je suis entrée dans son bureau je lui ai dit que j'avais plein de choses à lui dire. Surprise, il s'est callé dans son fauteuil et à bien ouvert ses deux oreilles.

J'ai commencé par lui montrer des photos qu'on avait prises au boulot pour le fun. On y voyait clairement mon 3 X 5 pieds (approx) de bureau ainsi que l'effet corridor, poussiéreux et pas de fenêtre. Ajoutez à ça une charge de travail sans cesse augmentée incluant les hrs de travail, il à tout de suite comprit et m'a signé mon papier. Je vous jure, je n'en revenait pas. Je jubilais! Aussitôt sortie, je me suis rendue chez moi et j'ai appeller mon boss. J'avais trop hâte de me libérer de cet emploi-là.

C'est ainsi que j'ai démissionné de ma job d'adjointe administrative. La Directrice générale était en réunion, mon boss en vacance. J'ai donc dû confier mon "secret" au contrôleur financier pour qu'il prépare ma cessation. J'ai laissé des messages dans les boîtes vocales aux autres, j'ai empaqueter mes affaires et je suis partie avec un soupir de soulagement.

Je suis ensuite allée au bureau du chômage. Là, ils m'ont dit que je serais mieux d'attendre que mes prestations de maladies soient terminées avant de faire ma demande de chômage normal sinon ça risquait de bloquer mes prochains paiements. Pas de chance à prendre donc, ils me reverront le 2 septembre ;-)

Après avoir visité un orienteur au sujet de ma carrière cet hiver, les tests avaient démontrés que mon emploi idéal serait en relation d'aide. Au début de l'été, en me promenant sur le net, je suis tombée sur le site de l'école où j'ai prit mon cours d'administration et j'avais vu qu'ils donnaient le cours de préposée aux bénéficiaires. Je m'était inscrite en me disant qu'au pire ben j'aurai juste à ne pas y donner suite.

Après être sortie du chômage donc, j'ai décidé d'aller voir au Centre Local d'Emploi pour m'informer, à savoir si ils pouvaient me financer pour mon cours. Mon chum à bien finit son secondaire payé par le CLE alors pourquoi pas moi??? Et bien encore là, j'ai dû argumenter avec l'agent, mais il à finit par céder.

DONC, pas d'endettement aux prêts/bourse, cours, livres, uniformes, autobus, TOUT sera payé par le CLE.

Le CLE paiera aussi pour que Chéri aille chercher les préalables qu'il lui manque pour entrer au Cégep. :-)

J'en revenais donc pas!!!!!!!!!!!!! Et toujours pas ;-)

Pour une fois que c'est nous qui recevons et non pas l'inverse, je crois que nous l'avons bien mérité!