Autopsie d'une journée désastreuse

Ça commence jeudi soir dernier. Notre vieille voiture Lumina 99 fait des siennes. Les breaks font un drôle de bruit, la tank à gaz est percée, le pare-brise est fêlé, bref, ça va pas ben. En me couchant, je prie Dieu. Ça m'arrive pas souvent, mais juste pour les causes désespérées. Je dis: SVP mon Dieu, faites que l'on aille une nouvelle voiture, je m'en fout qu'il arrive n'importe quoi d'autre, j'ai besoin d'une nouvelle voiture pour aller travailler. Et je m'endors.

Vendredi AM. Je me lève en retard. Mon père doit venir me chercher pour aller à l'hystéro et Chéri est déjà parti à l'école. Le téléphone sonne, c'est Chéri. Il est en panne en plein milieu d'un boulevard à Jonquière. J'appelle mon père qui vient me chercher plus tôt et on fonce vers Chéri en détresse. La voiture refuse de démarrer. Je lui laisse ma carte de guichet, et appelle un mécanicien et nous quittons papa et moi vers l'hôpital. 1 heure plus tard, le mécanicien n'est toujours pas aller voir notre vieille voiture. Chéri écoute son instinct d'homme, fonce vers le Canadian Tire le plus près, achète un bidon pour l'essence, cours jusqu'à une station service, ramène l'essence à la voiture... Et la voiture démarre... HAHA. Sauf que moi, je suis à l'hôpital, je ne sais pas que notre voiture est correcte là.

Hystéro. J'étais nerveuse. J'avais peur d'avoir mal. Un coup couchée sur la table de radiographie, le doc essait de faire entrer un genre de petit batonnet par mon col pour m'injecter une substance colorante. Mais ça rentre pas. Alors il prend un autre genre de batonnet plus petit et réussit. Il apperçoit ma trompe gauche, bouchée. Je pleure sur la table. Pourquoi il faut toujours que je fasse un détour de 400km pour arriver au même point que les autres??? Il dit qu'il pourrait peut-être la déboucher pendant l'hystéro, mais non, il en est incapable. Et c'est tout. On me laisse comme ça, convaincue que le ciel vient de me tomber sur la tête. Je vois mon Doc le 5 novembre donc en attendant, je ne peut pas vous dire ce que l'on fera.

De retour au travail, je réalise que je n'ai plus ma carte de guichet, donc, pas de lunch. Je pleure encore, je fait une demande de financement pour une voiture, qui est finalement acceptée.

Voilà donc, ma journée désastreuse. Je vais m'en sortir je crois!